Le 13 Octobre de chaque année, l’humanité toute entière célèbre la Journée Internationale pour la Réduction des risques et catastrophes.
Célébrée sous le thème : « Accroître considérablement la disponibilité et l’accès aux systèmes d’alerte précoce multirisque et aux informations et évaluations des risques de catastrophe pour les populations d’ici 2030 », la Journée internationale est consacrée cette année à l’objectif G du cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 adopté en mars 2015. Ce cadre consiste à « améliorer nettement, d’ici à 2030, la disponibilité et l’accès des populations aux systèmes d’alerte précoce multi-aléas et aux informations et évaluations sur les risques de catastrophe »
A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a fait une déclaration au nom du Gouvernement.
« Notre pays la République du Congo célèbre cette journée dans un contexte marqué par la recrudescence de plusieurs phénomènes dont les conséquences pèsent visiblement sur le développement socio-économique de notre pays. Confronté, c’est ici l’occasion de reconnaitre les progrès réalisés pour réduire les risques de catastrophe et les pertes en vies humaines, en moyens de subsistance et en qualité de la santé. »
S’en est suivi un appel à la prise de conscience de la part des citoyens congolais : « C’est le moment pour nous d’identifier et d’analyser les faiblesses de nos différentes politiques et stratégies, de les réviser et de les réajuster au besoin en vue de renforcer notre gouvernance en ce domaine. La protection contre les risques de catastrophes n’est pas seulement l’affaire de Gouvernement ou des experts, mais, elle est aussi l’affaire de tous : citoyens élus, pouvoirs publics, entreprises privées et publiques. C’est pourquoi, j’en appelle à une prise de conscience générale et à une étroite collaboration entre les acteurs pour une réponse efficace, il ne s’agit plus en effet de savoir si des évènements météorologiques extrêmes vont se produire, mais quand et avec quelle intensité ils vont nous frapper. Nous sommes donc contraints de nous adapter dans l’urgence à des risques dont nous ne sommes pas responsables mais dont les conséquences peuvent être destructrices : inondations, tornades, érosion côtière, éboulements de terrains. A la cop27, qui s’ouvrira dans quelques jours en Egypte, les pays vulnérables atteints ou menacés de dégâts irréversibles, dont le Congo, comptent bien mettre sur table avec force la nécessité de financements additionnels pour pertes et préjudices. Oui les pays riches et pollueurs premiers responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques, doivent prendre leurs responsabilités et assurer l’impact de leur mégestion de l’environnement. Et cette responsabilité passe inévitablement par le soutien aux pays en développement menés par les risques de catastrophes. Un soutien qui n’est pas une aide, mais la juste rétribution des services écologiques que nous rendons à la planète et un investissement du survie humanité » a-t-elle notamment déclaré.