• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Messieurs les Hauts Commissaires,
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales, partenaires au développement,
• Monsieur le Modérateur,
• Monsieur le Secrétaire Général de la Primature,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Cabinet du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Mesdames et Messieurs,
Nous voici, pour la cinquième fois consécutive, réunis en Séminaire Gouvernemental, méthode d’autoévaluation et de gestion collective des affaires de l’Etat et de la Nation que nous nous sommes imposée.
Un regard rétrospectif suffit pour que chacun de nous apprécie les résultats obtenus par son département, dans la mise en œuvre des orientations stratégiques du Projet de société du Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, «Ensemble, poursuivons la marche ».
Chacun de nous doit en permanence se convaincre de l’impact social des actions et activités entreprises au niveau sectoriel et de ce qu’elles répondent bien à ces orientations stratégiques du projet de société du Président de la République, reprises dans le Programme d’action du Gouvernement avec ses douze batailles et formalisées dans le Plan national de développement (PND 2022-2026), en pleine opérationnalisation depuis un an.
Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, Distingués invités, Chers séminaristes,
Face aux risques multiples qui hypothèquent l’économie mondiale, le succès de ce plan
national de développement dépend avant tout, et dans une large mesure, de notre capacité à travailler ensemble, dans l’union, la rigueur et la discipline.
L’expérience que chacun de nous a acquise dans l’exercice de ce rituel gouvernemental conforte ma conviction qu’aujourd’hui encore, notre méthode d’autoévaluation et de gestion collective se trouvera consolidée par l’utilité et la pertinence des résultats qui sortiront de ce Séminaire.
Il nous faut par exemple nous accorder sur les mesures courageuses à prendre dans le cadre de l’exécution de nos engagements internationaux, notamment ceux portant sur le Programme Triennal appuyé par la Facilité Elargie de Crédit du Fonds monétaire international (FMI), après une première année d’exécution satisfaisante. C’est aussi le cas pour des mesures d’urgence à prendre aux fins de faciliter l’examen des dossiers relatifs aux appuis budgétaires sollicités de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement.
Il nous faut également envisager et imaginer des méthodes plus efficaces, plus efficientes et plus performantes de recherche et de mobilisation des ressources indispensables à la réalisation des Douze Batailles du Programme d’Action du Gouvernement et des axes prioritaires du PND 2022-2026. Car le succès du PND dépend de la capacité du gouvernement à mobiliser les financements innovants, en captant les investissements privés, en investissements directs étrangers et en
partenariat public-privé, de façon à ne plus faire dépendre le développement du pays des seules ressources publiques.
Il nous faut en outre évaluer les mesures que nous avons prises lors du dernier séminaire, dans le cadre du plan de résilience mis en oeuvre pour lutter contre la vie chère et l’insécurité alimentaire. C’est le cas, par exemple, des mécanismes de soutien en faveur des producteurs locaux pour réussir la substitution progressive des denrées importées par les productions locales.
Il nous faut enfin réfléchir sur la stratégie la plus efficace pour contenir l’inflation qui se présente à nous comme un impôt venant de l’extérieur.
Pendant longtemps, nous avons contenu l’inflation, en la faisant supporter par les finances publiques, pour protéger le consommateur. Nous avons procédé ainsi depuis plus d’une dizaine d’années en subventionnant totalement certains produits essentiels. Cela s’est encore manifesté depuis la crise sanitaire à coronavirus puis, suite au risque de crise alimentaire consécutive à la guerre en Ukraine. La question est de savoir si, au rythme actuel de l’économie mondiale, pouvons-nous faire participer le consommateur à la maîtrise de cette inflation ou pouvons-nous continuer à le tenir à l’écart.
• Messieurs les Ministres,
• Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez, les objectifs et les résultats qui sont attendus de ce Séminaire s’imbriquent et concourent tous vers le même but. à savoir : l’amélioration sans cesse des conditions de vie et du pouvoir d’achat des Congolais, gage d’une paix sociale pérenne.
Il reste qu’une telle réflexion ne saurait prospérer et produire les effets escomptés si l’on n’aborde pas les questions liées à la bonne gouvernance, à la paix et à la sécurité que nous avons inscrites d’ailleurs dans le PND au titre des domaines d’accompagnement. La bonne gouvernance, qui a fait l’objet d’un colloque il y a quelques semaines, s’invite alors à l’ordre du jour du présent séminaire pour impliquer l’ensemble des forces vives dans la lutte contre les antivaleurs, en vue de l’amélioration du climat des affaires et de la qualité du service public.
De même, en tenant compte de l’interdépendance entre la paix, la sécurité, la stabilité politique et le développement, cette problématique devra être débattue pour que soient renforcés les moyens d’action de la force publique, engagée dans la défense de l’intégrité territoriale, la sécurisation et la libre circulation des personnes et des biens en ces temps caractérisés par des actes de sabotage de l’économie nationale et des troubles divers à l’ordre public.
J’en appelle donc à une plus grande responsabilité de tous, individuellement et collectivement, pour prendre des mesures concrètes qui s’imposent en vue d’atteindre les objectifs que ce Séminaire s’est fixé, dans un esprit d’actions sectorielles mais complémentaires.
Je voudrais avant de clore mon propos, témoigner ma reconnaissance aux partenaires au développement, aux partenaires techniques et financiers, bilatéraux comme multilatéraux qui nous suivent depuis le début de ce qui s’inscrit désormais dans la tradition gouvernementale, et leur dire que leur expertise est plus que sollicitée pour que ces séminaires s’affirment comme un véritable lieu de partage et d’échanges, une véritable école du donner et du recevoir.
C’est sur cette note que je déclare ouvert le Cinquième Séminaire Gouvernemental et souhaite plein succès à nos travaux.
Je vous remercie !