Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a lancé le 15 juillet au stade Alphonse-Massamba-Débat à Brazzaville la onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam), en présence des corps constitués nationaux et étrangers.

« Je déclare ouverte la onzième édition du Festival panafricain de musique. Que la fête commence et qu’elle soit belle ! », a lancé le chef de l’Etat congolais, peu après l’exécution des hymnes de la République du Congo et de l’Union africaine. Des mots suivis d’un spectacle de feux d’artifice multicolores qui a mis tout le public en extase.

Le Fespam est enfin de retour après 8 ans d’éclipse. L’Afrique et le reste du monde sont heureux de se retrouver de nouveau, dans la capitale congolaise, pour célébrer la culture, la diversité musicale, les arts et, singulièrement, de magnifier la créativité et les talents des artistes. « Aujourd’hui, à Brazzaville, l’Afrique est présente pour manifester sa diversité culturelle, mais aussi et surtout son unité, sa capacité à faire bloc. Ce festival est l’occasion de repenser la conservation de notre patrimoine musical dans la recherche scientifique, mais aussi de poser les bases qui permettront de structurer les industries culturelles et créatrices. Je souhaite à tous un bon festival. Vive la culture ! », a indiqué Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs.

Prévue du 15 au 22 juillet, cette édition du Fespam, qui se tient au lendemain de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, a pour thème « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ». Ce thème évocateur offre l’opportunité de revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration mondiale. Le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Paul Coustere, a rappelé que la rumba congolaise est un facteur de développement.  « Nous croyons fermement au potentiel de développement économique porté par la rumba, car elle peut constituer un moteur puissant pour le développement des industries culturelles et créatrices ici en République du Congo comme ailleurs sur le continent africain. D’où la nécessité de réfléchir ensemble aux moyens nouveaux de sauvegarde et de promotion de la rumba », a-t-il renchéri.

A travers une programmation riche et variée, la onzième édition du Fespam va faire vibrer Brazzaville et ses environs aux rythmes endiablés des sonorités venant des différents coins de l’Afrique. Au menu des spectacles, des symposiums et un marché de la musique africaine. « J’ose espérer que tous les professionnels réunis pour cette édition donneront le meilleur d’eux-mêmes pour combler les attentes des amoureux de la bonne musique », a signifié Hugues Gervais Ondaye, commissaire général du Fespam. Il a également rendu un vibrant hommage au président Denis Sassou N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.