Le Premier ministre, Anatole Collinet MAKOSSO, a ouvert le 5 décembre à Brazzaville les travaux du Forum national sur la gouvernance publique afin de créer un cadre de concertation et de consultation des parties prenantes.

Les participants, venus des institutions de la République, vont faire un état des lieux de la consultation publique et l’approche stratégique en vue de mettre en œuvre une démarche participative. Celle-ci améliorera la prise de décision en tenant compte des perceptions différentes des acteurs sur les problèmes à résoudre. Le forum organisé permet d’intégrer de plus larges informations et idées, facilitant ainsi l’acceptation des choix, des parties prenantes, sur la gouvernance publique et l’élaboration des politiques nationales sur le contrôle d’Etat, la qualité du service public et de lutte contre les antivaleurs.

« Il est crucial aujourd’hui pour les Etats de développer leur capacité à fournir efficacement des biens publics, à soutenir un environnement propice à la croissance, à remédier aux défaillances du marché et à associer la population au processus », a indiqué Korotoumou Ouattara, représentante résidente de la Banque mondiale au Congo.  

Organisé sur le thème « Contrôle d’Etat, qualité du service public et lutte contre les antivaleurs », le forum va permettre également de débattre sur plusieurs sous-thèmes, entre autres, le rôle du contrôle d’Etat dans l’optimisation des processus administratifs, l’apport de la qualité dans l’amélioration du service public et la lutte des antivaleurs dans l’administration.

« La performance de l’action publique et la gestion axée sur les résultats sont les boussoles de l’action du gouvernement. Il est difficile de trouver des solutions aux problèmes qui seront identifiés sans une remise en question. Nous voulons impulser les actions concrètes », a déclaré Jean Rosaire Ibara, ministre du Contrôle d’Etat.   

Outre la démarche participative, les délégués aux travaux du forum vont également débattre du contrôle, du management des risques et de l’audit interne dans les administrations publiques. « La bonne gouvernance conditionne la prospérité de notre pays. Ainsi dit, je cite le chef de l’Etat, « il n’ y aura pas d’avenir pour le Congo sans une bonne gouvernance »… Ce pilier détermine notre engagement à inscrire notre engagement dans la durabilité et l’irréversibilité. Ce forum a pour obligation d’épingler les grands enjeux de la bonne gouvernance et les recommandations qui seront formulées doivent concourir à sa matérialisation », a déclaré Anatole Collinet Makosso, chef du gouvernement du Congo.