Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement ;
Monsieur le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ;
Monsieur le Président de la COP28 ;
Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais adresser mes sincères remerciements à l’Émir Mohammed ben Zayed Al Nahyane, Président des Emirats Arabes Unis ainsi qu’au Peuple et au gouvernement émirati, pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé, à Moi-même et à ma délégation.
S’agissant des changements climatiques, le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées.
Densifier le couvert végétal mondial constitue l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité.
Dans ce sens, en ma qualité de Président de la Commission climat du bassin du Congo, J’ai lancé l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » à l’occasion de la COP27 en Egypte.
Dans le même registre, mon pays a abrité, en octobre dernier à Brazzaville, le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo, bassins qui apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique.
En effet, ce sommet a permis, à plus de 3.000 participants venus du monde entier, d’adopter une Déclaration finale qui constitue désormais la Feuille de route dédiée à la mise en place d’un Cadre commun de coopération entre les pays concernés.
Ainsi, le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, suite aux renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale.
C’est le juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays, appelés à œuvrer ensemble pour une planète TERRE plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques.
Je vous remercie.-