A la tribune de la COP28, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a appelé le 1er décembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, à « œuvrer ensemble pour une planète Terre plus sûre à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques ».
« Densifier le couvert végétal mondial constitue l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité », a déclaré Denis Sassou N’Guesso, dans son discours prononcé devant les dirigeants du monde.
En sa qualité de président de la Commission climat du bassin du Congo, il a rappelé qu’à l’occasion de la COP27 tenue en Egypte, il a lancé l’initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation ». En effet, la COP 27 avait réaffirmé l’engagement en faveur de l’objectif de limitation de l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.
Le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie- Bornéo-Mékong-Congo, que le pays a abrité en octobre dernier à Brazzaville, n’est pas passé sous silence. « Bassins qui apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique », a déclaré Denis Sassou N’Guesso. « En effet, ce sommet a permis à plus de 3 000 participants venus du monde entier d’adopter une déclaration finale qui constitue désormais la feuille de route dédiée à la mise en place d’un cadre commun de coopération entre les pays concernés », a rappelé le chef de l’Etat congolais. « Ainsi, le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, à la suite des renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale », a précisé Denis Sassou N’Guesso.
En outre, il a insisté sur le rôle vital du bassin du Congo « en tant que régulateur mondial du carbone ». Et d’ajouter : « S’agissant des changements climatiques, le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées. C’est le juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays appelés à œuvrer ensemble pour une planète Terre plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques.»