Prenant la parole le 18 octobre à Beijing, en Chine, à l’ouverture du troisième forum de « la Ceinture et la Route », le chef de l’Etat congolais a déclaré que le manque d’infrastructures entrave le développement socio-économique de l’Afrique.

« S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le déficit en infrastructures freine d’au moins 2% par an la croissance économique de la région et réduit la productivité de 40% », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso.

Il a ajouté que pour relever ce défi, les chefs d’Etat africains ont adopté en 2012 un programme pour le développement des infrastructures sur le continent en vigueur jusqu’en 2040.

Le chef de l’Etat congolais a évoqué des projets parmi lesquels la construction du corridor devant relier les capitales du Tchad, de la République centrafricaine, de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ; du pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa qui sera le point de jonction entre l’Afrique de l’Est et de l’Ouest.

A cela s’ajoutent les projets d’érection des barrages hydroélectriques, des chemins de fer, d’interconnexion de réseaux de fibre optique entre les pays, de développement de l’agriculture et de protection de l’environnement. 

Le président Denis Sassou N’Guesso a, en outre, salué la tenue du forum de « la Ceinture et de la Route » auquel prennent part plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des autres pays. Pour lui, la présence du Congo à ces assises témoigne de « l’intérêt de mon pays pour une initiative tournée vers les investissements et le développement des infrastructures qui relient les peuples ».

Par ailleurs, il estime que l’Afrique ne peut se développer « sans la prise en compte de la protection de l’environnement, en réponse à l’urgence de la lutte contre les dérèglements climatiques ». Ainsi a-t-il lancé un appel à la participation au sommet des trois plus grands bassins tropicaux, à savoir l’Amazonie, le Congo et Bornéo-Mékong, qui aura lieu du 26 au 28 octobre prochain à Brazzaville.