Après l’étape de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, au Congo, le tour est venu, le 31 mai depuis l’Unesco, de permettre au Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, de lancer, en présence d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’institution onusienne, la promotion internationale de la onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) qui se tiendra du 15 au 22 juillet, à Brazzaville.
Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a lancé la promotion de la onzième édition du Fespam en présence de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault; d’Henri Ossebi, ambassadeur et délégué permanent du Congo auprès de l’Unesco; de l’ancien ambassadeur du Congo en France, Henri Lopes; du commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye ; ainsi que des acteurs culturels, influenceurs et journalistes.
Le temps d’un lancement, les jardins de l’Unesco ont connu une effervescence aux airs de la rumba congolaise, danse devenue « bien public mondial » depuis son inscription en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
À travers les différentes prises de parole, l’auditoire a pu constater la belle conjugaison des efforts mutuels. D’une part, les organisateurs ont exprimé la ferme volonté étatique du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, à vouloir doter le Congo d’un événement majeur dans la promotion culturelle en Afrique. De l’autre, des institutionnels de l’Unesco désireux de réitérer leur intérêt à ce festival en lui renouvelant leur soutien en continuant à accompagner la tenue de ce rendez-vous musical du Bassin du Congo.
Puisque c’étaient les prémices de la scène musicale, les artistes se sont donnés à l’ouvrage au pur bonheur du public. Tour à tour, Balou Kanta, Faya Tess, Roga Roga, Théo Blaise Kounkou, alias TBK, Quentin Moyasko, Pierre Mountouari, Afara Tsena accompagné par des instrumentistes tels que Dimi Bass, Déo Synthé ou Fordha Blow.
Notons que lors de ce lancement, les mélomanes ont dû avoir une pensée émue à l’égard de Mfumu Di Fu Di Sassa et Cyriaque Bassoka, deux acteurs culturels ayant quitté la scène de la rumba trop tôt.